Mourir d'amour
Ce que je veux le plus.....
Et laver le charbon du dedans de ta poitrine
Et revenir à nous, effacer les jours d'effroi
Dans ton coeur je suis chez moi,
Je connais tous ses couloirs, j'en connais chaque recoin et la couleur de ses murs,
Je pourrais peindre ses motifs les yeux fermés,
Dans ton coeur je peux dormir, vivre, rire et mourir.
Dans mon coeur tu es chez toi, tu peux amménager les lieux comme bon te semble, la propriétaire attend seulement que l'on s'occupe du jardin et de ses plantes, que les mauvaises herbes soient arrachées souvent et que soit disposés sur les plaies encore vives les onguents dont toi seul a le secret.
mode d'emploi wanted
Et mon coeur je le récupère comment ? Et le temps je le rattrape comment ?
La bile trop acide me serre les entrailles.
Et toutes ces promesses jetées au vent...
WHY...
Briller
Ceux qui
Tout le monde ne pourra pas comprendre, ni se joindre au grand Projet. Tout le monde est en moi, et je suis un peu en eux. Alors, seuls des chevaliers pour porter les faibles, seuls des grands coeurs pour que leur vie leur soit moins pénible. Seuls des mignons pour mettre à terre la médiocrité environnante, pour échapper à la nausée. Ceux qui se laissent porter et ceux qui se battent, qui élèvent, au prix du mépris, du dédain et de la vilainie, seuls ces grands Hommes pour faire fie des rumeurs et des coups. Ce message est pour vous coeurs d'or et de pluie, tenez-bon. Ce message est pour moi, tu n'es pas seule, d'autres portent l'épée et saigneront pour toi. Mes âmes soeurs, mes tendres, si peu nombreux mais si grands et si beaux. Ce message est pour nous.
Le temps au temps
Le temps qui nous guérit mais qui fossilise, qui tatoue nos peaux et érige des montagnes d'airain. Avec le temps peut venir le pardon qui apaise le coeur outragé, mais l'oubli ? L'oubli demeurre devant les yeux, il est la pointe de notre désir mais jamais ne passe derrière l'écran, l'oubli est un concept qui désigne un non-phénomène à jamais inégalé. Il n'est que feinte de lui-même. Nous noircissons les pages puis les tournons. Parfois la rature insupportable nous révulse, elle gâche notre livre alors nous la jetons, mais nous en gardons le souvenir, notre esprit sait qu'il y eut une trace originelle. La déchirure, le papier émoussé entre les pages est là pour nous le rappeler.
Pas peur
Du loup. Des gnomes aux ongles crochus, des femmes dont le coeur est en décomposition, aux pieds trop grands, aux hanches trop larges, pas peur des serpents, pas peur du froid, du feu, de la solitude. Je pourrais me battre, je pourrais blesser ou peut être même tuer. Je hurle plus fort et mes yeux perçent plus profond encore.
J'ai déjà battu les campagnes, mené des guerres impitoyables...et misérables. J'ai vu le désastre et le Cocyte. J'ai vu des âmes comme la tienne errer mille ans dans les Enfers. Et j'ai vu tant de grand-mères du ciel détourner les yeux.
Combien d'hommes au goût trop acide ? Ou trop amer ? Combien de personnes pour nous aduler puis nous détester ? En ce royaume qui est mien, qui est à la frontière toujours entre un passé à oublier et un bonheur à construire, il y a un passage monstre. Nombre l'ont traversé au pas de chien, ont profité des fruits-pays, ont pillé ses trésors. Combien de rôdeurs et de lâches ?
Ceux qui se cachent pour faire plier nos âmes qui vacillent n'ont que l'apparat de l'ombre pour taire leurs faiblesses. Je vous attends sourire aux dents, et je n'ai pas peur. Mes ténèbres seront toujours plus effrayants.