10 avril 2014
Abîmer
Derrière.
Ainsi on lit dans ses yeux le néant formé. L'absence laissée n'avait finalement pas désséché que la terre, aride la peau mais aussi l'intérieur. Mise au secret, mise sous clef, mise aux fers. Les geoliers sont misérables, personne pour nourrir l'âme recroquevillée. Le feu brille très loin et je connais sa chaleur ambrée et caressante. La douceur de sa peau, le parfum de son cou brulant, la profondeur noire de ses yeux et l'immensité de son coeur. J'attends qu'il vienne me réchauffer et reste à mes côtés.
(Adieu et à demain)
Ils reviennent quand les beaux jours, quand l'insouciance, quand la liberté, quand mon amour ?
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